Belgique une éolienne perd ses pales 08 12 2019

En Belgique ce dimanche de décembre 2019, une « éolienne verticale », comme disent nos amis belges du journal DH, sans doute isolée et individuelle et non élément d’un parc comme chez nous, a perdu ses pales. Étrange, s’il faut aussi se méfier de ces petites éoliennes. On apprend de plus qu’elles sont testées en France, on est content de le savoir…

https://www.dhnet.be/regions/centre/une-eolienne-defectueuse-a-ecaussinnes-c-est-une-terrible-nouvelle-pour-notre-entreprise-5dee21f1d8ad58130dc7d50c

Beaucoup d’interrogations après l’incident sur l’éolienne à Ecaussinnes: « Nous sommes anéantis »

Le patron de Fairwind est le premier surpris par l’accident de ce dimanche.

Ce dimanche après-midi, la N57 a été fermée à la circulation dans les deux sens à Ecaussinnes. La faute à un incident mécanique sur une éolienne verticale implantée sur le site de la station de la Société wallonne des Eaux (SWDE). Plusieurs éléments de la machine se sont décrochés. « La nationale a été fermée à cause du risque d’effondrement de l’éolienne », explique le porte-parole de la SWDE, Benoît Moulin.

La société Fairwind, gestionnaire et conceptrice de l’éolienne verticale, est évidemment intervenue directement. « Une première grue est arrivée tôt ce lundi matin au niveau de l’éolienne qui pose problème », précise le bourgmestre Xavier Dupont. « Vu la hauteur, une nacelle spéciale acheminée depuis Anvers est arrivée ce midi. »

Finalement, après une périlleuse intervention durant l’après-midi, le mât a été mis au sol et la N57 a pu être rouverte à la circulation peu après 16 heures. Des analyses pourront désormais être réalisées pour connaître la cause du problème. « Nous aurions pu réparer la machine et la relancer mais nous avons préféré prendre l’option de tout démonter afin d’analyser pièce par pièce dans notre atelier », confie Philippe Montironi, administrateur-délégué de Fairwind. « Nous voulons vraiment comprendre ce qui s’est passé. »

L’entreprise basée à Seneffe a déjà commercialisé une quarantaine d’éoliennes verticales de ce genre en Belgique. « C’est la première fois que nous sommes confrontés à cela depuis le début de la commercialisation. Toutes nos machines sont testées dans le sud de la France avec des vents de tempête, sont certifiées IEC et correspondent à toutes les normes. La machine concernée a par exemple passé 2 500 heures en test avec une vitesse de rotation bien supérieure. Nous sommes donc vraiment très surpris. »

L’incompréhension est effectivement grande, d’autant plus que l’éolienne n’a été installée qu’en mars 2018. « Et nous sommes venus faire l’entretien annuel il y a quelques mois et aucun problème n’avait été constaté », assure Philippe Montironi. « Nous sommes surpris, déçus et même anéantis parce que c’est un coup dur pour Fairwind. Il faut que l’on fasse la lumière là-dessus. »